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Co-infection Chlamydia/VIH : découvrez un projet du CEA-Jacob soutenu par l’association Sidaction


​Chaque année depuis 1988, le 1er décembre marque la journée mondiale de lutte contre le sida, temps fort de mobilisation, d'engagement et de sensibilisation à cette maladie causée par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). À cette occasion, focus sur le projet de recherche de l'équipe du Dr. Elisabeth Menu (IDMIT/CEA-Jacob), soutenu par l'association Sidaction, portant sur l'impact du microbiote vaginal sur les co-infections VIH/Chlamydia.

Publié le 1 décembre 2021

Chaque année, le 1er décembre marque la journée mondiale de lutte contre le sida, dédiée à l'information, à la prévention et à la sensibilisation sur le syndrome de l'immunodéficience acquise (sida). Cette journée est également l'occasion de rappeler les efforts de recherche menés, pour mieux comprendre comment le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) interagit avec l'organisme et trouver des solutions thérapeutiques efficaces. Parmi eux,  le projet de l'équipe du Dr. Elisabeth Menu, du laboratoire immunité et transmission d'IDMIT (localisé sur le site de Fontenay-aux-Rosesportant sur l'impact du microbiote vaginal sur les co-infections VIH/Chlamydia. Soutenu financièrement par l'association Sidaction, il a fait l'objet d'un reportage vidéo tourné en septembre dernier et accessible en ligne sur le site Transversalmag.fr, magazine proposant un décryptage des actualités en lien avec le VIH/sida.

La transmission hétérosexuelle de l'homme vers la femme est une des voies principales des infections sexuellement transmissibles et a lieu principalement via les muqueuses du tractus reproducteur féminin. La chlamydiose, infection sexuelle causée par la bactérie Chlamydia trachomatis est très répandue, notamment chez les jeunes femmes. Elle provoque une inflammation de la muqueuse vaginale et favorise l'acquisition d'autres infections sexuellement transmissibles (IST) comme celle par le VIH. Au niveau du tractus reproducteur féminin, le microbiote vaginal, composé en partie de bactéries, participe à la régulation de la susceptibilité aux infections. Chez une femme, la présence de certains lactobacilles prédominants au niveau du microbiote vaginal permet de bonnes défenses immunitaires. Mais la colonisation par d'autres bactéries, peut au contraire augmenter l'inflammation locale et favoriser l'infection par des pathogènes, comme Chlamydia trachomatis et le VIH.

Pour mieux comprendre ces processus, l'équipe du Dr. Elisabeth Menu a développé un modèle in vitro qui mime les premières étapes de transmission des pathogènes au niveau des muqueuses vaginales. Leur but est d'arriver à traiter ces dérèglements du microbiote, les dysbioses, afin de permettre dans le futur une meilleure protection contre les infections sexuellement transmissibles. Ce projet ouvre la voie au développement de thérapies (pré ou probiotiques, anti-inflammatoires) permettant de diminuer l'inflammation et de prévenir l'acquisition et la transmission d'infections sexuellement transmissibles.

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