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Un modèle d'intérêt pour étudier la maladie d'Huntington


L'équipe de Gilles Bonvento (UMR9199 MIRCen) a mis en évidence  la progression lente des symptômes neurologiques  dans un modèle de maladie de Huntinghton chez la souris de référence pour caractériser des nouvelles thérapies​.
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Publié le 10 mars 2016

​Au cours de l'évolution de la maladie de Huntinghton, les neurones du striatum dégénèrent progressivement suite à l'accumulation de la protéine Huntingtine mutée. 

Dans un article paru en février 2016 dans la revue Neurobiology of Disease, l'équipe de Gilles Bonvento montre que, dans un modèle souris de la maladie de Huntington, le modèle BACHD, les épines dendritiques de ces neurones disparaissent. Cette disparition s'accompagne de modifications fonctionnelles qui vont compenser partiellement la diminution des synapses.


A) Segments dendritiques chez le modèle de souris WT (sauvage) et chez le modèle BACHD. B) Densité totale des synapses. Chez les sujets BACHD, la densité des synapes est significativement plus basse que chez les modèles WT. 
© G. Bonvento

Ces modifications ont pu être mises en évidence grâce à une analyse fine de la structure tridimensionnelle des neurones du striatum, c​ombinée à l'étude des mêmes neurones par électrophysiologie. Globalement, ces réarrangements pourraient expliquer la survenue très progressive des symptômes neurologiques dans ce modèle souris de maladie de Huntington. ​

Il s'agit d'un modèle génétique exprimant la totalité du gène humain codant pour la Huntingtine mutée, qui de ce fait, présente un très fort intérêt dans les études précliniques de la maladie de Huntington. 

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